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Le souk
Les formes de peau, de chair et de sang s’étalent dans l’allée.
Le souk s’éveille, il ne me reste plus qu’une heure avant l’agitation.
Moutons, bœufs, agneaux sont exposés…
Les effigies, telles des portraits se dessinent dans la galerie,
que j’arpente. Ce qui m’attire ici, c’est le cru,
la poésie des objets de chair, cette intimité de l’animal,
ces regards vides qui nous renvoient à notre propre jugement.
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