« Il y a beaucoup de force dans une montagne seule, beaucoup de pensée dans sa pierre. » J.M.G. Le Clezio in L’inconnu de la terre
Les plis géologiques, les cassures, les failles, les torrents, les lignes de crête forment l’écriture de la montagne. Ces dessins sont des notes de terrains où se confondent les échelles, le sol et l’horizon.
Marcher, c’est dessiner son chemin, recouvrir des traces, shooter dans des cailloux.
J’aime travailler sur la grille et la tâche comme forme primitive du dessin. Dans ces gravures, le matériau résiste aux outils tailler pour l’usage (objets métallique, pierre de chemin).
Ce qui m’intéresse ce sont les dessins primitifs, instantanés, spontanés, décisif, incisifs non figuratif, comme les traces de griffures et d’entailles retrouvées sur les galets du Mas d’Azil mais de façon universelle un peu partout dans le monde de la préhistoire, à l’instar des objets taillés abandonnés dans les déserts et les grottes.
Ces gravures sont aussi des cartes, des fragments de territoire, des juxtapositions de vues, des croquis d’où se dégage la montagne à grands traits.